Lundi 12 mars
Pourtant, ca avait mal commencé.
La communication par mail semblait bien se passer jusqu’à ce que j'arrive au terminal de bus de Ha Giang. Le manager n'est jamais venu me chercher alors que c'était ce qui était convenu depuis le début.
Deux heures plus tard je l'informe que je passe la nuit dans une auberge proche du terminal et que je viendrais demain, il me répond ok.
Mardi 13 mars
Je reçois un mail du manager, il m'a cherché à l'auberge qui est à côté de la Tea House !
Ok. Communication écrite difficile...
Et qu'il ne sera de retour que le soir car il emmène les volontaires en montagne pour la formation. J'étais assez déçue car cette immersion dans la tribu me tenait à cœur.
Je prend un taxi, 15km : 6e.
Sur place il n'est pas là, mais les volontaires sont présents; à cause de la pluie ils n'ont pas pu se rendre dans les montagnes.
Ils me font un topo sur l'ambiance et les réelles tâches à effectuer ici ; qui diffèrent complètement de ce qui était mis en avant dans l'annonce.
Bien plus manuel que prévu (récolte et préparation du thé) et apprendre l'anglais 2 jours par semaine à un groupe de 40 enfants … et ça, ce n'était absolument pas écrit dans l'annonce.
Raison pour laquelle tout un groupe de volontaire est parti la veille avant la date prévue.
La famille irlandaise avec qui je vais passer beaucoup de temps, ont failli partir au bout de 3 jours avant de décider de rester une semaine au lieu de deux.
Bon bon bon …
En fait le lieu a du potentiel mais n'a été repris qu’il n'y a 2 mois par Chan, qui a plein de projets mais sans forcement savoir comment les mettre en place.
Il a des volontaires mais il ne sait pas ou n'ose pas les diriger.
Il parle de communication social media pour de simples review /feedback sur facebook et tripadvisor, alors qu'il y a tellement plus à faire pour développer l'activité (vente et tourisme autour du thé) au niveau du marketing 2.0. C'est aussi pour aider sur ce plan que j'étais venue.
L'heure du repas arrive, je croise rapidement Chan, c'est un peu froid.
A 14h30 comme la pluie a cessé, on se rend tous ensemble dans une famille au cœur des montagne, issus de la tribu Red Yao.
Une femme de mon âge, son mari, une grand-mère et un petit garçon de 3 ans. Celui de voisins (où ? pas de maison alentour. La notion de voisinage est différente de la nôtre.) partis travailler à Hanoi en laissant le petit de 6 mois à la campagne. Il y a beaucoup de cas similaires faute de revenu suffisant en milieu rural. Surtout quand les acheteurs occidentaux ou chinois tirent les prix des marchandises vers le bas.
C'est pour cette raison que Chan essai de les faire travailler pour lui, en leur achetant à prix raisonnable du thé issu de plantation sauvage, d'une ancienne varieté, très qualitative et récolté de facon traditionnelle.
On boit le thé tous ensemble. Ils ne parlent pas anglais, Chan traduit. L'atmosphère se détend , on boit de la liqueur de banane, on regarde des photos de voyage, bref, un bon moment.
Repas à 19h30, bonne ambiance entre les volontaires.
Dodo tôt.
Mercredi 14 mars
Le matin je vais aider en cuisine, Zheen est surprit mais content. Les gens qui travaillent ici (entretien, cuisine) sont des jeunes de 20 à 25 ans que Chan a été chercher dans les villages (tribu Red Yao, Tay ou H'Mong).
Il les loge et les nourrit en échange du travail fourni mais surtout il leur apprend l'anglais, pour qu’ils puissent ensuite trouver du travail plus facilement.
Tous ensemble, on fait des pancakes.
Chan nous sert un thé un peu spécial : le fameux Pu'erh tea avec du lait concentré sucré et cannelle.
Parfois de la menthe ou de l'anis étoilé.
On en raffole tous !!
Ecriture et lecture dans ma chambre.
Repas.
A 14h on monte dans les montagnes, accompagnés de la famille visité la veille, pour cueillir le thé :
Retour à 17h et à 18h on cuisine … des spaghetti sauce tomate au thon.
On partagera le repas avec le staff et Chan.
Avec du vin Vietnamien.
Et diverses liqueurs artisanales (liqueur de maïs. Liqueur de fleurs …)
C'était une vraiment bonne journée.
Au lit tard, à 23h30
Jeudi 15 mars
Petit déj, écriture. Petite course à l'échope du coin (des biscuits et de la bière pour tous le monde).
Je parle à Chan pour lui expliquer le programme que je souhaite mettre en place ; il acquiesce, me dit qu'il me fournira un ordinateur,
qu'il m'emmenera avec lui dans les villages pour recueillir les impressions des acteurs de la plantation, et prendre des photos, pour que je puisse ensuite les partager sur divers réseaux.
Mais je ne peux m'empêcher d'être sceptique… on verra bien.
Je lui dis que je pars un peu plus tôt que prévu, le 21 ou 22 au lieu du 27 car en travaillant sur mes deux jours off le lundi et mardi j'aurai terminé le programme social media .
Et …. j'ai vu un vol pas cher pour Katmandou pour le dimanche 25 mars. Voila, c'est décidé, mon prochain pays visité sera le Népal !
Repas.
15h, Chan nous explique et nous montre le procédé de fabrication du thé.
Le thé récolté la veille est doucement chauffé dans ce bac :
Puis on le malaxe pour casser les fibres végétales
Puis ça sèche au soleil ou dans une pièce ventilée
Pour faire du Pu'erh tea, il faut re-itérer l'opération pour enclencher une seconde fermentation.
Puis opération de pressage,
pour obtenir après un certain temps de séchage, un tea cake qui est commercialisable sous cette forme :
De 17 à 19h je cherche et réponds à une offre workaway au Népal et je réserve l'avion+les 2 premières nuits.
Repas, papotages, grignotage :
recette française, vraiment ?? |
Vendredi 16 mars
Dès après le petit déjeuner, on se concerte pour savoir comment s'organiser pour les cours aux enfants le lendemain et surlendemain.
Je suis chargée de dessiner une maison coupée pour le vocabulaire et les repères spacieux (depuis la cuisine, monter l'escalier, aller à gauche, passer une nouvelle porte, et le trésor se trouve dans un grand objet blanc ) :
Après le déjeuner, je prépare également une présentation de la France.
j'ai rajouté les DOM-TOM. Et le pain. Et la pétanque ! Le tout agrémenté de petites vidéos de présentation sur YouTube |
Car Chan nous a prévenu que désormais, tous les soirs, nous devrons enseigner l'anglais au personnel.
*désespoir*
Arrivée d'une nouvelle volontaire. Lexi, américaine. Je ne suis plus toute seule dans ma chambre.
Elaboration de pains naan et dégustation au goûter.
Le soir après le repas, présentation de la Grande Bretagne par les volontaires Irlandais, et tentative de discussion avec le staff, mais la plupart n'ont pas un niveau assez élevé pour parvenir à suivre.
Samedi 17 mars.
En matinée je fais quelques courses à la micro-superette. La vendeuse me reconnait, grand sourire.
J'achète des snacks pour le match de rugby du soir.
Après le déjeuner, on tente de faire cours aux enfants. Difficile car ils ont mis la sono de l'hôtel à fond pour tester l'équipement pour la réception qui aura lieu plus tard.
De 10 à 18 ans, ils ont école toute la semaine et les parents cherchent à leur donner une chance supplémentaire sur le marché du travail en leur faisant prendre des cours d'Anglais le week-end. Du samedi après-midi au dimanche soir, les pauvres gamins n'ont pas de temps libre. Ici les cours sont gratuits (dispensés par Chan ou par des volontaires) et certains enfants qui habitent trop loin sont hébergés sur place.
Ceux qui me connaissent savent que les enfants ce n'est pas ma tasse de thé, surtout quand ils sont plus de deux.
Par chance, ma binôme a l'habitude de travailler avec des bambins ; je me suis contenté d'être son assistante.
Les cours se sont terminé à 17h30.
Je profite du temps libre pour postuler à deux autres workaway au Népal.
La petite fête, un mariage, durera de 17 à 20h.
Repas, sur fond sonore (très sonore) de Karaoké. Une activité qui devrait être interdite aux gens qui chantent si mal...
S'ajoute à cela le bruit de la pluie sur les tôles, il a été difficile de se faire entendre pour expliquer les règles du rugby au staff et aux enfants, en guise de cours du soir.
21h, le match. Les enfants sont restés jusqu’à la mi-temps.
Moi jusqu'au bout, car j'ai reçu 2 réponses positives pour le volontariat au Népal.
Je commence donc à ébaucher un itinéraire pour savoir à peu près précisément à quelle date je pourrais me présenter chez eux. Normalement ce sera le 31 mars ou le 1er avril.
Long papotage avec mon chéri au tel, je m’endors vers 1h30.
Dimanche 18 mars
Réveil à 8h avec la musique à fond et encore des gens qui chantent faux. Le mariage continuera jusqu’à 14h30.
On nous ouvre 2 salles de classe dans le bâtiment à coté, mieux insonorisé.
Cours le matin.
Repas.
Cours l'après-midi.
Lexi est malade, elle va se reposer dans la chambre.
Je suis vannée.
Deux nouveaux volontaires arrivent : Tasha et Richard, anglais.
Repas. Réunion d'accueil et de présentation. J'y participe même si ca fait 6 jours que je suis là.
Lundi 19 mars
C'est la journée de repos. Je comptais donc me reposer, lire écrire… mais Tasha Richard et Lexi me demande si je veux venir à Ha Giang+visiter un village+pousser jusqu'à la frontière chinoise.
Allez, ok.
La famille d'Irlandais se joignent à nous.
On attends assez longtemps qu'un bus passe pour l'arrêter mais ce n'est pas l'heure de pointe. On finira par négocier (merci Cho ! Une des étudiante du centre qui est venue à notre rescousse) avec un van touristique pour qu'il nous amène jusqu'au village Thon Tha.
Village charmant, bien entretenu, typique et conforme à l'image touristique (façon carte postale) pour lequel il reçoit certainement des subventions.
Pour autant, ici les gens n'ont pas l'air d'avoir été déracinés et exploités à des fins touristiques, comme certains villages de « femmes girafes ».
On prends 2 taxi pour aller à la frontière chinoise. Bon, c'est pour le fun, juste pour dire « coucou la Chine ! », car le lieu n'a pas grand intérêt .
Une route, des barrières, des échoppes.
On mange une glace … ou deux
Pas mauvaise la glace au maïs. Juste trop trop sucrée. |
Et on repart à Ha Giang.
Après quelques minutes de marche, on jette notre dévolu sur le premier resto occidental du coin.
Ce sera pizza et sticky cheese. Et café au taro.
Le groupe se scinde en deux : la famille irlandaise va au grand magasin faire des courses ; les autres vont visiter la ville et chercher une épicerie pour acheter des snacks.
La ville en soi ressemble à un Hanoi nettement moins traditionnel. Pas déplaisant mais pas suprêmement intéressant. Des grandes avenues et des petites boutiques tout le long, c'est plutôt calme.
Étonnants petits jardins |
On prends un café
café chaud, filtré tout doucement. Toujours avec le lait concentré sucré |
café froid. Joli ! |
Et une fois l'épicerie trouvée, on marche une bonne heure jusqu’au terminal de bus en espérant pouvoir monter dans un Hagiang-Hanoi qui nous arrêterait sur la route, la Tea House se trouvant à 20min de là.
Mais mission impossible, refus systématique.
Donc, taxi.
En rentrant, on découvre deux nouveaux volontaires.
Un allemand dont j'ai oublié le nom, et Lisa, une architecte française.
Ce soir à nouveau, c'est Pasta party !
Parceque oui, on en a marre du riz à quasi tous les repas :
Puis jeux de societé :
La pluie battante et le vent violent nous fait nous refugier à l'intérieur du bâtiment ;
La coupure de courant nous met dans une ambiance feu de camps …
grignotage de pseudo fromage
puis on chante en musique; guitare mandoline et harmonica.
Mardi 20 mars.
Très courte nuit, insomnie, j'ai dû dormir 2h en tout.
A 5h30, j’avais très faim mais il ne restait plus de riz dans la cuisine donc j'ai mangé ma mangue même si elle ne me semblait pas appétissante. Un peu trop mûre.
Ce matin c'est pancakes cuisinés par les volontaires. Deux petits pancakes assez peu cuits, arf j'ai encore faim.
C'est la journée immersion dans la montagne, celle qui a été annulée la semaine passée à cause de la pluie.
Paula et Yanne, le couple d'Allemand s'en vont et nous montons tous (excepté Roger qui doit travailler (free-lance)) dans le van pour l'expédition.
Après 1h de marche en grignotant les tiges de quelques feuilles de cannelle (très gouteux), on s'arrête dans une maison traditionnelle, en bois et sur piloti. Plus grande que celle de mardi dernier.
Pendant qu'ils préparent à manger (on a proposé notre aide mais avons essuyé un refus), on discute, se balade autour et je fini par lire sur la terrasse.
Le repas était vraiment délicieux. Déjà on étaient ravis d'avoir des pommes de terre et pas seulement du riz.
Le tofu mariné était savoureux et le lard très fondant.
On boit le thé, l'eau n'est pas très chaude.
On reprend la marche, à travers de somptueux paysages :
La cascade est au fond ; il faut nager dans l'eau glacée pour y accéder.
Mon téléphone n'étant pas étanche, vous devrez juste me croire sur parole : c'était magnifique.
Nous prenons le chemin du retour. Assez sinueux et escarpé, le chemin. Avec une rivière à traverser, chaussures trempées, youpi.
Lecture en attendant le van.
Je me sens vraiment fatiguée, le manque de sommeil de la courte nuit me fait somnoler dans le véhicule malgré les nombreux virages.
Un peu nauséeuse, je profite des deux heures avant le repas pour faire une sieste.
Pendant le repas ; sueurs froides. Tremblements. Sérieuses nausées mais rien ne sort (*glamour*).
Je prends congès, je ne me sens pas d'assurer les cours du soir ;
De 20h à minuit, je passerai mon temps à faire des allers-retours aux toilettes, je ne vous fais pas de dessin… c'était pire que l'intoxication alimentaire de la semaine passée à Hanoi.
4 mois à voyager avec une santé au top et là, en 2 semaine au Vietnam…
J'ai pensé là aussi à une intoxication alimentaire. La mangue du matin, puisque je n'ai vomi que ça (mioum).
Mais …
Mercredi 21 mars
Richard, Roger et le petit irlandais ont été malade cette nuit aussi.
Dans la soirée, ce sera au tour de Tasha, Catherine et sa fille.
On cherche du coté de l’excursion :
eau du thé mal bouillie ? feuille de cannelle ? eau de la cascade trop froide ?
Mais Roger n'est pas venu donc ce n'est pas ça.
D'autant qu'on apprend par mail que Paula et Yanne, partis le matin après le petit déjeuner, sont également malades.
Les œufs des pancakes, périmés ?
Et puis on se souviendra que Lexi était malade le dimanche après-midi …
Un virus donc !
Merci Hercule Poireau de cette formidable investigation.
Lexi est d'ailleurs partie ce matin pour une semaine, avec un des étudiant du staff, pour l'aider à construire des maisons dans son village.
L'allemand a tout simplement disparu. Il semblerait qu'il ai reçu un sms d'une fille rencontrée à Hanoi …
Je m'efforce de manger des quantités moins importante et principalement du riz, et de boire beaucoup d'eau.
Comme je me sens mieux, je participe à la cueillette du thé.
On vérifie que ces charmantes bestioles ne soient pas accrochés à nos mollets
#sangsues
avant de monter dans sa maison pour boire une infusion du thé fraichement cueilli
Mais les nausées reviennent et je suis bien contente de rentrer me reposer. Je parviens même à dormir malgré la musique horripilante et le karaoké du mariage qui vient de commencer.
Repas léger. Je me fais violence pour rester et participer au cours du soir, avec 3 des étudiants les plus avancés en anglais. Juste un manque de vocabulaire et de confiance.
C'était plutôt agréable car ils se sont beaucoup impliqués dans ce cours, moins formel que les jours précédents mais davantage efficace.
Jeudi 22 mars.
C'est le jour du départ !
Je comptais prendre un bus le matin mais Chan me dis qu'il connait un chauffeur de bus, ca m'évitera de prendre le taxi jusqu’à Hagiang et de redescendre, le bus est à 14h20. Bon, ok.
Sauf qu’on a pas eu de petit dej car la cuisine est ravagée à cause du mariage.
Matinée désagréable à cause de la faiblesse générale de tout le monde et de la faim.
Repas à midi passé, riz et pomme de terre.
A 14h10, je dis au revoir à tout le monde et je vais attendre le bus avec Chan (qui m'a gentiment offert un sachet de thé).
Une voiture s'arrête et propose de m'amener pour le même prix (200 000, prix du bus mais le vip que j'ai pris en arrivant ) à Hanoi.
Je suis réticente car je ne le connais pas et son habit de policier qu'il agite comme un gage de confiance ne me rassure pas plus que ça.
Mais c'est mé-connaitre l'insistance des vietnamiens, et Chan se montrant enthousiaste, bref je ne sais pas comment je me suis finalement retrouvée assise dans cette satanée voiture.
Evidement je me suis inquiétée au début, imaginant tous les scénarios, allant du viol à l'enlèvement, vol de mon sac et de mon argent …
J'arrive quand même à me détendre et à profiter du confort.
mon chauffeur |
beaucoup de longues et étroites maisons avec seulement la facade avant de peinte |
un cimetière. Parfois l n'y a qu'une ou deux tombes à proximité d'une maison |
Au final je suis arrivée à bon port et 2h avant l'heure prévue par le bus, déposée directement devant mon auberge et non au terminal à 1h de là mais …
Ce n’était plus 200.000 mais 800.000 (28e au lieu de 8e).
Bim, me suis fait avoir de 20e.
Mais allez, je suis saine et sauve, ce n'est que 20e. Et 30e pour 220km ce n'est pas si cher. Moins cher qu’un vrai taxi. Breeeef !
Il est 19h, je me pose à l'auberge, la flemme de ressortir, je mange juste des crackers et m'endors à 21h30.
Les deux jours à Hanoi, je me baladerai à peine, j'ai preféré récupérer des trois jours de virus en restant à l'auberge.
Beaucoup écrit dans mes carnets et passé du temps à la rédaction de cet article. J'ai aussi rattrapé mon retard de vidéo à visionner sur YouTube !
BILAN de ce Workaway
Globalement positif.
Bonne ambiance,
de la bonne volonté de toutes parts mais le projet en étant à ses débuts, l'organisation était encore balbutiante.
Mais j'ai appris beaucoup de choses autour du thé, j'ai pu partager le quotidien des Vietnamiens, dans les familles de tribu Red Yao ou avec les étudiants et l'équipe de la Tea house.
Je n'avais pas eu l'occasion d'une immersion aussi authentique jusqu'à maintenant et c'est cela que je veux retenir de cette expérience.
Bilan Personnel
J'ai apprecié pouvoir alterner les moments de solitude et ceux passé en groupe,
également de me poser plus d'une semaine au même endroit, de déballer les affaires de mon sac pour les mettre dans l'armoirr, retrouver une sorte de routine.
Est-ce pour cela que j'ai eu des pics de manque de ma vie en France ? Les premiers depuis que je suis partie.
Ou parceque je suis fatigué suite à la nuit d'insomnie et les deux jours de maladie ?
En tout cas j'ai une baisse de motivation;
je me dis qu'en changeant de pays et de culture (même si j'appréhende un peu le Népal), ca ca me rebooster pour apprécier au mieux mon dernier mois.
Et que ma foi, ensuite je ne serais pas si mécontente de rentrer.
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