dimanche 24 mars 2019

Oyakodon. [recette]


Certains soirs, il m'arrive de me perdre sur Youtube, voguant d'une vidéo à une autre, et parfois ... me laisser surprendre par une jolie découverte.
Ici, une recette d'un plat japonais dont le nom m'était inconnu, l'Oyakodon.
Mais aussi la chaine Hangover Cuisine, qui me donne envie de ... tester absolument toutes les recettes présentées !! (lien et video en bas d'article).

L'Oyakodon est un donburi. Un donburi est un plat de riz avec  une garniture chaude qui le recouvre.
Oyadon signifie : parent et enfant.
La poule et l'oeuf. 🤔



Hum. Les végétariens pourront opter pour du tofu fumé ou du seitan, mais pour le crémeux de l'oeuf, je ne sais pas trop quoi vous proposer en remplacement.

Par rapport à la vidéo, j'ai adapté les ingrédients et les proportions à ce qu'on avait sous la main.


Pour 2 bons gros bols, il vous faut :

- 2 verres à moutarde de riz
- 2 filets de dinde (incroyable mais vrai, il n'y avait plus de poulet au supermarché) (certes, il est en travaux. Mais tout de même !)(bref).
- 1 oignon
- 1 bulbe d'aillet (de l'ail, ou cebette, ca ira sinon)
- 1 blanc de poireau
- 2 oeufs
- 1 cs de sucre
- 1 cs de sauce soja
- 1 sachet de dashi (algue kombu et bonite  (poisson) séché). Vous trouverez ça en épicerie japonaise ou asiatique, ou en ligne.

Normalement, vous devez également ajouter du saké ou du mirin (alcool de riz peu alcoolisé) mais je n'en avais pas.

Préparation :

Faire cuire le riz.

Pendant ce temps :
Emincer l'oignon en lamelle, ainsi que le poireau et l'aillet.

Faire bouillir deux verres d'eau dans une poêle, ajouter le dashi, puis le sucre.

Ajouter les légumes émincés, laisser mijoter à petits bouillons, puis ajouter la sauce soja.

Couper le blanc de dinde en gros cubes, les verser dans la poêle.

N'oubliez pas la cuisson du riz ! Goûtez quelques grains, si c'est ok, égouttez.

Battre les oeufs, puis les ajouter à la préparation, en versant en premier lieu sur le pourtour puis au centre.
Baisser le feu, couvrir quelques instants.
Ca doit idéalement rester baveux.



Verser le riz dans les bols, puis la préparation sur le dessus.
Hop, prêt à déguster avec vos ptites baguettes !


Ps : j'ai lu qu'il valait mieux utiliser la chair de cuisse de poulet que le blanc, cela donnera une texture plus moelleux-juteux à l'ensemble. Peut-être une  bonne facon de finir les restes du poulet roti de la veille.

La chaîne Hangover Cuisine.
Sa vidéo qui m'a inspiré cette recette :



Itadakimasu !!

samedi 16 mars 2019

La Maison des Halles [Resto-Tours]

Ce restaurant, c'est un peu une institution sur le place des Halles.

J'y suis allée il y a 6 ou 7 ans, j'en avais gardé le souvenir d'une carte innovante, d'une cuisine raffinée, de produits de qualité en provenance du marché se situant à deux pas. Ambiance bistro, mais dans un environnement très bruyant. Un samedi soir, beaucoup de monde, peu d'espace entre les tables.


Cette fois-ci j'y suis allée un samedi midi, à l'ouverture. J'en étais au dessert lorsque le restaurant afficha complet et que le bruit des multiples conversations alentour commençait à m'étourdir.

Sur la carte, je retrouve des plats qui me semble-t-il étaient déjà présent il y 6 ans.
Pas de menu proposé, le budget va s'en ressentir.

menu la maison des halles

menu la maison des halles tours



J'ai omis de le prendre en photo mais pour faire patienter avant l'entrée, un petit pot de rillettes (elles m'ont parues grasses. Elles devaient être du Mans et non de Tours) et des tartinettes grillées.
J'ai pris mon temps et on a voulu m'enlever le ptit pot à moitié entamé en m'apportant l'entrée. J'ai véhément protesté. #gourmande


carpaccio saint jacques
Carpaccio de St Jacques, au gin Hendricks et Combava, feuilleté au beurre d'algues, fraicheur citron.



Je ne m'attendais pas à ce que le carpaccio forme comme une plaque d'un seul tenant, un peu tassé mais au final c'était pas mal.
Surtout l'alliance avec les grains frais et acidulé de combava, c'était parfait.
Agréable aussi le granité citron vert /gin servi à côté. Le feuilleté au beurre d'algues avec un épais morceau de Saint Jacques... j'aurais bien voulu qu'il y en ai un second sur l'assiette !
Juste un reproche : le poisson était trop froid, comme tout juste sorti du frigo.


boeuf wagyu
Paleron de boeuf Wagyu 72h, flambé au whisky Nikka, tombée d'oignons, mousseux de pomme de terre fumé, ket'cèpes.


Je n'ai pas tellement réfléchi en choisissant le plat. J'ai lu Boeuf Wagyu, j'ai sauté sur l'occasion. Un  peu surprise qu'on ne me demande pas la cuisson (saignant !!), c'est en voyant arriver le plat que je me suis rendue compte de mon étourderie. Du paleron, et oui, pas du filet ou du rumsteak.
Soit. Il n'empêche. C'était excellent. Un peu éffiloché comme dans un bourguignon, mais la viande était confite par la cuisson lente, tendre et fondante mais surtout croustillante sur le dessus, une vrai réussite.

La "purée", aérée. Une texture de mousse au chocolat, vraiment surprenant, et un bon ptit goût de beurre.

J'ai moins apprécié les gouttes de crème de cèpes, froides et acidulés.

Le tout accompagné d'un verre de vin rouge conseillé par le sommelier, honte à moi j'ai oublié le nom (il n'était pas présent sur l'ardoise de présentation des vins), mais pas le prix. 7,50e le verre, ai-je découvert sur l'addition. C'est de ma faute, j'aurai dû demander avant d'accepter après la dégustation. N'empêche, et heureusement, il était bon.

J'hésitais à prendre un dessert. Je n'avais plus très faim, et je suis plutôt bec salé. Mais je ne viens pas souvent, autant profiter du menu jusqu'au bout.


Mandarine.
Le titre épuré ne laissait rien deviner du résultat dans l'assiette mais comme j'aime la saveur fraiche et acidulée de ce petit fruit, allons-y.

La mandarine
La Mandarine



Ca ressemble à une mandarine.
Des quartiers d'agrumes sur les côtés ?
En réalité, une multitude de textures pour ce dessert en trompe l'oeil.
Coque de chocolat blanc colorée.
Crème assez dense (vanille ?).
Compotée de mandarine (un peu trop sucrée).
Dans les peaux givrées en forme de quartier, un sorbet acidulé et très frais, très savoureux.
Des petites miettes oranges biscuitées tout autour.





Un joli visuel, surprenant, mais un résultat un peu écoeurant.
J'aurai dû finir par une deuxième entrée.

Une addition finale à 62euros, c'est le double de ce que je dépense habituellement au restaurant. Est-ce que ca vaut le coût ?
La qualité est là, cuisson parfaite, belles alliances de saveurs, juste un bémol (tout personnel) sur le dessert.
Une présentation efficace mais peut-être qu'une pointe de raffinement supplémentaire pour ravir les yeux permettrait de faire oublier les prix un peu élevés.


La Maison des Halles,
19 place des Halles,
fermé le dimanche et lundi.
http://www.maisondeshalles.com/




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