Jour 3 – 21 septembre
On commence la journée par la visite de l'incontournable Cathédrale de Sé (gratuite) et son palais épiscopal (5 euros), on passait devant depuis 2 jours sans avoir eu le temps d'y entrer.
Les azulejos sont présents partout : sous les arcades, et dans le cloître.
Le palais est quant à lui, une succession de salles où ont résidé les différents évêques.
La salle du trône, où ils étaient intronisés.
En sortant de la cathédrale, on assiste à un petit concert de Fado.
J'aurai aimé assister à une soirée dans un restaurant, mais ce n'est pas à Porto que cet art est le plus répandu.
Il est presque midi, parfait pour déambuler au marché de Bolhao.
Sa particularité est qu'il est sur deux étages.
Très authentique (même si il y a quelques étals « à touriste », ça regorge de saveur et d'agitation.
J'ai beaucoup aimé.
Pastei de Nata pour l’apéro, et on fera nos courses pour le repas du midi et du soir.
Eglise Capela das Almas de Catarina, qui est celle sur laquelle il y a le plus d'azulejos (75000)
Après un déjeuner léger (salade concombre tomate. Nos estomacs commencent à saturer de la nourriture roborative portugaise), c'est reparti pour quelques heures de marche.
Arrêt rapide devant la Casa Da Musica. Les guides en faisaient l'éloge sur le plan architectural, c'est comme pour la palais de cristal, je m'attendais à mieux.
Déambulation dans le cimetière d'Agramonte, dont certaines sépultures sont impressionnantes.
On remonte toute la rua Boavista à pied.
C'est un boulevard contrasté : des enseignes de luxe, des demeures cossues noyées dans une zone industrielle.
Après 45 minutes de marche, on arrive enfin au musée d'art contemporain Fondation Serralves.
Ce sont surtout les jardins et la villa qui sont remarquables :
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Jouer avec les miroirs |
Le musée quant à lui se parcoure assez rapidement. Je ne suis d'habitude pas hermétique à l'art contemporain, mais la collection présentée ne pas spécialement touchée.
Retour en bus, qui nous dépose devant le palais de la bourse (contraint et forcé : panne d'essence !!).
On ne le visitera pas, par manque de temps, mais il paraît qu'il vaut le détour.
Jour 4 – 22 septembre
Dernière journée. On ne pourra pas déposer nos sacs à dos aux consignes de la gare car elles sont prises d’assaut. Il existe bien des consignes privées, mais deux fois plus chères et à des adresses qui ne sont dévoilées qu'après paiements sur le site internet; on a préféré les garder sur notre dos.
Pour la première fois du séjour, on traverse le Pont Dom Luis pour rejoindre la rive gauche de Porto, le quartier Vila Nova De Gaia.
Panorama saisissant en montant sur l'esplanade du monastère, à gauche après le pont.
De ce qu'on a lu, il n'est pas nécessaire de gravir la tour (payante), vous n'aurez pas tellement une meilleure vue.
Cave Belem : on a choisi celle ci notamment car elle a bonne réputation (de même que Taylor's, Graham's, Sandman) et … qu'une de ses visites guidées étaient en français.
On a apprit pas mal de choses sur la fabrication et les différents types de Porto.
Le tout se terminant par une sympathique dégustation, en discutant avec les personnes du groupe, des canadiens et des français.
On arpente l'avenue qui longe les quais, bordée de restaurant.
Bacalhau de Cabras pour moi (morue en filet, pas mauvais, mais toujours trop salés), sauce poivron et pomme de terre sautées
Arroz de pato pour lui (riz de canard) (riz, canard, chorizo)
40 minutes de marche digestive le long du
Douro
pour visiter le quartier Afudara, qui est décrit comme un lieu authentique, pas encore trop touristique.
J'ai aimé l'ambiance populaire de ce port de pêche, surtout lorsqu'on entre un peu dans « les terres », se perdre un peu au gré des rues, vivantes, colorées, en plein cœur de la vie locale.
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Système d'etendoir collectif. Typique. |
On prend la navette fluviale, puis on décide de retourner coté plage, comme l'avant veille.
Une assiette de tapas et une citronnade, et c'est reparti pour 20 à 30 minutes de marche (j'ai oublié de vous rappeler que nous avons toujours nos sac à dos bien chargé sur le dos … ça commence à tirer !) en bord de mer.
Le coucher de soleil est encore une fois magnifique et petite nostalgie car c'est bientôt la fin du voyage;
Métro A, retour en ville. On déambule dans le vieux Porto, pour finir sur la pelouse entre la Torre dos Clerigos et la librairie Lello, avec un café et un muffin.
Le tout en face d'un café branché où se bouscule une foule grouillante de jeunes Portuans
On prend l'avant dernier tram pour l'aéroport.
Y passer la nuit (sans dormir. Banquette du costa coffee confortable, mais trop de lumière. Moi qui n'en bois jamais, j'avais ingurgité 6 cafés depuis midi, justement en prévision de cette nuit blanche. J'étais au taquet, pas fatiguée, du tout, du tout ! )
Vol à 7h du matin, presque à l'heure. Juste 30 minutes de retard, mais c'est RyanAir, et vu la vague d'annulations qui était en cours, on était bien content d'avoir notre vol comme prévu.
Impression générale sur Porto :
J'ai presque été surprise de tant apprécier cette ville,
certes, c'est moins culturel que Florence, moins historique que Rome, moins branché que Londres, moins structuré que Copenhague, mais je ne sais pas, Porto a ce petit charme qui fait que je m'y suis sentie bien.
Chaleureuse, colorée, vivante, animée, citadine et balnéaire …
Je ne suis pas sure pour autant que j'aimerai y vivre, mais pour y passer quelques jours de vacances, c'était parfait.