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mercredi 17 janvier 2018

Adios Amérique Latine ...S̄wạs̄dī Thaïlande ! [bilan]



Et bien ca y est, l'Amérique Latine c'est terminé pour moi. Pour cette fois.

Un mois et demi entre Argentine et Chili, je ne saurais dire si c'est passé vite. Tout s'est bien enchainé et si je manque encore de recul pour me forger un avis définitif sur ce que j'ai vécu, je peux quand même dire que j'ai vraiment apprécié cette première partie du voyage.

Pour autant je ne ressens pas de regret ou de nostalgie à partir de ce continent. 
Peut-être que j'ai avancé trop vite, peut-être juste que j'ai vu tout ce que j'avais à voir. Chacun à sa façon de voyager, et rien n'est figé, il est possible que j'évolue sur ce point.



Ces 45 jours ont été remplis de paysages magnifiques. A couper le souffle parfois, et d’une diversité !
Glacier, vallées verdoyantes, déserts arides, grandes rocheuses, dunes enneigées, canyons abrupts…
Les photos ne rendent pas toujours parfaitement la splendeur des lieux ; j'en ai clairement pris plein les yeux.



De découverte gastronomique, un espèce de marathon culinaire, et la cerise sur le gâteau c'est que je n'ai même pas pris de poids !
Spécialités culinaires argentines  et  chiliennes.





De flânerie au coeur des villes. 
Me perdre dans l'anonymat des foules, me poser dans les parcs, découvrir des quartiers typiques, arpenter les allées des cimetière, m''amuser devant certains produits dans les supermarchés...



De rencontres fulgurantes, d'autres que j'espère plus durables, de rires autour d'un verre, de soutien, de repas partagés, quelques pas de danse brésiliennes. (si si …)



On entend souvent qu'on est jamais seul lorsqu'on voyage en solitaire. 
C'est assez vrai, même dans mon cas (peu expansive, je ne vais pas à tout prix vers les autres juste pour avoir de la compagnie), les gens viennent me parler et si j'en ai envie, ca peut facilement se terminer en sympathique soirée ou journée passée ensemble.
Ca se passait parfois très naturellement mais il m'est arrivé de refuser parceque je ne le sentais pas, parceque sur le moment l'effort de sociabilisation me paraissait trop important, parceque j'étais fatiguée.

J'ai appris ça aussi pendant ces 45 jours : dire non à une sortie, ne pas chercher absolument à être sociale juste pour atteindre un idéal de personnalité.

 Les personnes expansives et volubiles sont davantage valorisées que les introvertis et réservées ? Peut-être, mais je n'ai pas envie de me forcer, même si j'ai remarqué que par la force des choses je suis amenée à aller davantage vers les gens sans que ca me pèse de trop.

Ces 45 jours, ca a été aussi une foule de premières fois.
Première fois que je ne réserve pas mes logements à l'avance,
première fois que je change mes plans en cours de route (Chili au lieu de Pérou/Bolivie), que je décide du jour au lendemain dans quelle ville aller …
  ça m'a apporté une dose de lâcher prise, de spontanéité et d'assurance.

Première fois que je dors en dortoir mixte (Kyoto et Copenhague, c'était des dortoirs filles). Parfois j'étais la seule fille dans un dortoir de 8, j'appréhendais mais ca a été. Ils ne sont même pas tellement plus bruyants que ces demoiselles !

 J'ai enchainé les auberges de jeunesse, certaines où je me suis sentie chez moi, d'autres … où j'étais contente de ne rester qu'une nuit ou deux. Il n'y a eu que deux fois où j'ai dormi dans une chambre classique (un surclassement  car trop de monde, et un hôtel à Copiapo car par d'auberge de dispo dans cette ville ).


 Et 3 nuits chez des inconnus (ami d'amis sur Facebook. Comme du couchsurfing quoi), chez qui j'ai passé Noël. En immersion, de charmantes personnes mais qui ne parlaient pas un mot d'anglais…


Première fois que je passe les fêtes loin de mes proches.
Et que je suis en débardeur et short à Noël.

Première fois que je passe tant de temps séparée de la personne dont je suis amoureuse. J'avoue que même si je ne suis pas (plus) du genre fusionnelle, ca a été plus difficile que ce que je pensais. Heureusement on s'appelle tous les jours. J'appréhende l'Asie avec son décalage horaire de 7h qui va rendre les choses plus difficiles encore.

45 jours et une multitude de petites frayeurs et mésaventures :
failli me faire voler mon téléphone,
loupé deux fois mon bus dont un la nuit,
failli perdre mon téléphone (finalement il était juste tombé du taxi a minuit je l'ai retrouvé sur la route. Vitre fêlée par contre).
Me faire dévorer  par les moustiques à San Miguel de Tucuman, heureusement que je ne suis restée qu'une nuit. Un vingtaine de piqures, sans œdème comme je fais en France (j'ai une crème cortisone et anti histaminique au cas où), mais les marques sont restées plus d’une semaines sur mes gambettes.
Un début de tendinite après l'ascension du Fitz roy en Patagonie…

Et puis mes étourderies : me tromper 3 fois de chemins malgré maps.me,
partir dans le mauvais sens,
me tromper de terminal de bus,
oublier ma casquette sur le siège,
oublier mon petit sac à dos aux toilettes du terminal (revenir 5 minutes après, le retrouver à la même place, quel soulagement !).


45 jours à être étonnée des petites différences culturelles (la sieste de 13 a 17h au nord, la primauté du cash sur la cb, le papier toilette dans la poubelle, les horaires de repas, une certaine nonchalance),
 à être surprise de la bienveillance des argentins et des chiliens (excepté celui qui a voulu me piquer mon smartphone hein !),
à me surprendre de quand même bien me débrouiller toute seule aussi loin de tout (oui, je peux me lancer quelques fleurs),
à m'ébahir devant ces deux pays.

 Coup de cœur en Argentine : El Chalten et ses randonnées gratuites, Cafayate et sa quebrada de las Conchas. Salta était charmante aussi.
Au Chili : incontestablement, Santiago. J’ai adoré cette ville. Et les excursions du désert d'Atacama.

Je n'ai pas aimé en Argentine : San Martin de Los Andes, rhaa je sais pas, je ne m'y suis vraiment pas senti bien. Idem pour San Miguel de Tucuman.
Au Chili : mhh … non, je ne vois pas !

Mine de rien, on a beau me croire en vacances, ces 45 jours furent très fatiguant. 
Changer de lieux tous les 2 ou 3 jours,
faire et refaire son sac,
parfois ne pas savoir où dormir le lendemain, composer avec les conditions de vie des auberges (cuisine et salle de bain plus ou moins bien … entretenues),
les longs trajets en bus ( dont ceux où je pensais qu'il y aurait des plateaux repas … et finalement, non. Faim !!!).

Il a fallu que je m'adapte … à mon humeur. Moi qui suis toujours constante, j'ai dû affronter quelques baisses de moral.

Et apprendre à me départir de la culpabilité d'avoir des moments down où je n'avais pas envie de visiter et où je préférais rester tranquillement à  l'auberge.
Comme si je m'en voulais de ne pas profiter pleinement de l'expérience alors que d'autres sont enfermés dans leur quotidien en France.
Et puis j’ai compris que si je restais coincée dans cette culpabilité et gardais le rythme effréné des 3 premières semaines, je n'allais pas tenir 5 mois !

Alors oui parfois, surtout au nord où soit il faisait très chaud, soit il pleuvait, je ne sortais que le matin peu après 17h et je me reposais le reste du temps.

Et puis, ce que je n'avais pas prévu :
un gros coup de blues (le manque de mon chéri, la fatigue, mes jambes qui me brulaient à cause des piqures de moustique, déception de certaines villes du nord ou lassitude). Vraiment, j’ai eu deux jours où je n'étais pas bien.

Coup de blues surmonté par la perspective d’arrêter de courir après la visite des 2 pays d’Asie.
Je n'avais pas prévu ca, mais en me levant après ces deux jours tout tristes, cette idée m'est apparue presque comme une évidence.

A l'issue de ma retraite bouddhiste (début mars) dans ce temple :


 il me restera 2 mois de voyage.
J’ai décidé de me poser pendant un mois pour effectuer un volontariat ou du workaway.

Envie de poursuivre l’aventure d’une autre manière, de travailler et d'aider, mais aussi juste d’avoir mes habitudes et des repères à un même endroit  (un peu comme une expatriée) car je ne me sens plus la pression de vouloir /devoir en voir le maximum.
Il me restera encore un mois ensuite pour reprendre les visites si j'en ai envie.


Il est parti un peu dans tous les sens ce bilan non ?

Je vous l’ai dit, je manque encore de recul, tout est encore trop frais et je ne sais pas si j'ai évolué par rapport à celle que j'étais avant de partir (c'est aussi à cela que servent les longs voyages), mais je sais que je ne regrette pas cette aventure et que ces moments passés en Argentine et Chili vont se transformer en de très beaux souvenirs.



Parcequ'au final lorsque je ferme les yeux et que j'essai de me remémorer les dernières semaines, ce n'est pas aux galères ni à la fatigue ou aux longs questionnements que je pense;

ce qui me vient à l'esprit, 
c'est l'émerveillement face à tant de beauté et de diversité des paysages,
le plaisir de me surpasser,
flâner dans les marchés,
admirer un spectacle de rue,
déambuler entre les stands de vendeurs ambulants,
tomber nez à nez avec des lamas, guanaco, vicunas, dègues et autres bestioles plus ou moins sauvages,
les échanges enrichissants ou futiles, 
les rencontres inattendues (Claudio, Mandre, Edouardo, Mélanie de Santiago, Melanie du mémorable 1er de l'an d'Atacama, Fanny, Andres, Catherine, Camila, Philipe, Julie ...),
et et et ... toutes ces calories enfournées sans prendre un gramme.



Et maintenant ... en route pour la Thaïlande  !!

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mercredi 10 janvier 2018

La gastronomie Chilienne

J'ai eu l’impression que la gastronomie Chilienne était moins diversifiée qu'en Argentine, du moins sur la partie sucrée.

Ceci dit, c'est tellement moins grand en superficie ...

En tout cas, il n'y a pas matière à en faire 3 articles comme cela sera le cas pour l'Argentine.

J'ai essayé tout ce que j'ai pu; resto, take away ...

En couleur, ce que j'ai goûté.

Salé :
Completo : comme un hot dog. Sauf qu'on ajoute des tomates fraiches, de la mayo et de l'avocat. Un peu fade.



Ceviche : je pensais que c'était exclusivement péruvien, mais non ! il s'agit d’un mélange de poisson cru mariné dans su jus de citron. Parfois agrémenté de fruits de mer et de légumes (maïs, patate douce…)


Produits de la mer : La moitié de leur frontière étant maritime, on trouve des spécialités de la mer sur toutes les cartes. Mariné, en parillada (grillade), le poisson phare est le congre. Viennent ensuite le thon et le bar.

Pastel del choclo : un gratin constituée d'une épaisse purée de maïs, agrémenté de viande (bœuf ou poulet) et légumes  (oignons, olives) et parfois d'un œuf.


Variante : pastel des papàs. Avec purée de pomme de terre donc.



Cazuela : un bouillon de poulet ou de poisson, avec des légumes  (en général maïs  potiron et pomme de terre).
Comme je ne suis pas spécialement fan du pot au feu, j'ai gouté un peu a reculons. Parceque je me fais un devoir de tout essayer.
J'ai été surprise de tant aimer ! Le bouillon est juste exquis !!


Empanadas : à la différence de ceux qu'on trouve en Argentine, ici ils sont 3 fois plus gros, et croustillants car passé en friture.
Le plus typique est le piño : bœuf, oignons, olive, œuf et raisins secs.
the best ever eaten : à Pucòn


En sucré :
Manjar : un peu comme le dulce de leche, mais plus épais et avec de la vanille et fe la cannelle

Boisson :
Moto con huesillo : la boisson-en cas nationale !
Sur les gobelets il y a le mot Copihue et le dessin de cette fleur mais à priori elle n'entre pas dans la composition de ce breuvage ? Etrange.

Il s'agit donc de blé cuit, recouvert de jus de péche et d'une pêche (méthode traditionnelle : séchée et ayant macerée toute une nuit. Je doute que la tradition soit respectée dans les stand de vente ambulent qui jalonne la ville)

Pisco : je pensais que c'était Péruvien … mais les Chilien en revendiquent la paternité !
Un alcool fort 40°, à base de raisins. Souvent consommé en cocktail, le pisco sour : sucre glace, citron, blanc d'œuf battu, glace pilée.



Terremotto : littéralement, tremblement de terre. Un cocktail à la réputation sulfureuse.
Du vin blanc fermenté (idéalement un pipeño ou du fernet, mais un riesling fera l'affaire) et une boule de glace à l'ananas.
Certains ajoutent du pisco ou de la bière.
Celui que j'ai gouté avait du sirop de grenadine, dommage ca couvrait le goût



Le vin : le Chili est un des plus grand producteur et consommateur de vin. La plupart étant issus de cépages français  (tout de même).




Voila !
Il y a ensuite des spécialités qui sont spécifiques aux Iles Chiloés, mais comme je n'en ai jamais croisé dans les restaurants je préfère ne pas en parler dans cet article.



vendredi 29 décembre 2017

Chili : Valparaiso en deux jours. #CityBreak 10

Samedi 24 décembre.

Après 2h de bus et 40 minutes de marche au soleil, bien chargée à traverser la partie peu touristique de Valparaiso (graffiti pas artistiques, rue sale, pas accueillant), j'arrive au logement dans lequel je vais passer quelques nuits.

Il s'agit d'une coloc où je suis invitée par une des membre du groupe FB de voyageuses durant son absence. Pour Noël il y a seulement Claudio, qui m'accueille chaleureusement.
On discute un peu (il ne parle pas anglais, de quoi m'obliger à pratiquer le peu d'espagnol que je connais), il cuisine, me fait visiter les hauteurs de la ville :


 








De retour au logement, impossible de rallumer le gaz. On ne mangera que la salade puis on se rendra chez Isaac, un de ses amis qui tient une auberge de jeunesse pour passer le reste de la soirée avec les résidents.


Dodo à 3h du mat

Dimanche 25 décembre

Levée à 10h, conversation vidéo avec ma famille puis avec mon chéri. Ca fait du bien de les voir.
Petit déj salé à base de purée d'avocats, j'adore ca !

Puis balade à travers la ville, downtown :





Petit rafraichissement :


Et on se dirige chez Alfredo et sa famille (sa soeur et leur tante) pour cuisiner et partager le repas de Noël de la veille. Il s'agit d'un plat péruvien (un peu en mode fusion italiano (pasta) / asiatique (sauce soja gingembre)) , avec la fameuse sauce Huancaina faite maison, trop bon !




Même si parfois je décroche de la conversation, l'ambiance est agréable.

Digestif (cola con mono. comme du bailey mais plus doux) et pan de Pascual (pain d'épices peu sucré avec des fruits confits)


Puis on a regardé 2 bons films en espagnol sous titré anglais. "Le cœur de l'océan" et "Colonia Dignitad".

Retour au logement et les choses se compliquent.
Le propriétaire est de retour et suite à un quiproquo ils ont finalement besoin de la chambre où je dors pour le jour d’après.
Je dors ici cette nuit mais la prochaine, ce sera auberge. (croyais-je)



Mardi 26 décembre

Je pars à 10h me balader. Visite rapide du cimetière juste à coté. Je ne lui ai pas trouvé grand intérêt, un peu délabré.

Musée à ciel ouvert : lieu où se trouvent regroupé des fresques. Je ne suis peut-être pas allée aux bons endroits mais je n'ai rien vu d'extraordinaire par rapport à ceux de la veille.

Repas : j'ai goûté mon premier cazuela ! Dans un bui bui pas cher. Super bon !


Parque Culturel : des expos (mais comme à Santiago l'accès m'a paru obscur), une cafétéria et un parc ou je me suis installée pour lire et profiter du beau temps.

Je rentre vers 17h.
L'ami de Claudio, Isaac, ( vous suivez ?) qui tient l'auberge, ne répondant pas, c'est Alfredo et sa famille qui m’hébergeront pour une nuit.
Dans l'après midi, je me suis fait un nouveau plan de route. Avec les balades en compagnie de Claudio et le Free Walking Tour prévu demain, je pense qu'ensuite je vais tourner en rond. Jolie ville mais je ne m'y sens pas particulièrement à mon aise.

 


Il faudrait que je sois le 30 décembre à San Pedro de Atacama. Mais pas avant car … il y fait froid et il n'y a pas trop de wifi.
J'ai adoré Santiago mais je ne vois pas l'intérêt de refaire ce que je connais.

J'ai jeté mon dévolu sur Copiapo, à mi chemin. Deux jours, une nuit.
10h de bus, que je réserve en ligne (coût supplémentaire : 50centimes mais ça me tranquillise plutôt que d'acheter le ticket au dernier moment au terminal).
Puis je vais sur HostelWord pour réserver une auberge ... rien ! Nada !! C'est bien la première fois que ca arrive...
Heureusement, il restait une chambre (une vrai ! pas un dortoir !!) pour 20e dans un petit hotel pas loin du centre. Ouf !


Soirée : faire les courses avec les femmes de la famille; à 21h. Tout est encore ouvert, et rempli de monde. Quel rythme de vie !
Repas (sandwitch avocat tomate mayo poulet) devant un film (assez nul) "Doctor Strange".


Mercredi 27 décembre

Après un bon petit déjeuner, je me rend au :

  Walking Free Tour.
 Intéressant, je revois la plupart des lieux (les hauteurs, le downtown et le port) que m'a fait visiter Claudio mais avec des explications plus étayées.


 





Je repasse chez Alfredo pour prendre mes affaires; pour prendre le bus à 16h,
qui m'emmène à Santiago,
20 minutes de marche pour changer de terminal.
Bus de nuit à 20h.




Info pratique, anecdote et observations

Noël  : peu de décorations, que ce soit ici ou à Santiago. Probablement trop de soleil pour être dans l'esprit merry christmas ?
 Pas tellement d'ambiance mercantile non plus. La famille chez qui j'ai passé Noël me disaient que les cadeaux s'ouvraient dans la nuit du 25 décembre.

Petit déjeuner : Dans les 2 endroits où j'ai dormi (coloc et famille), le matin c'était avocat écrasé sur tartine de pain. J’adore. Il faut dire que leurs avocats sont toujours murs et savoureux comme il faut. Depuis que je suis au chili j’en fais une cure. Mais je n'avais pas pensé a l’intégrer à mon ptit dej lorsque les auberges ne le proposent pas.

Propina : Le pourboire. A Santiago, je vous disais que c’était automatiquement prélevé sur l’addition totale. Ici, non.

Anecdotes issues du Free Walking Tour :
Peintures murales : si c'est votre mur, vous y peignez/faites peindre ce que vous voulez. Si c'est le mur d'un tiers, vous lui demandez son autorisation. Si c est un mur de la ville… il y a toute une procédure. Beaucoup préfèrent… graffer la nuit.

Cette église a 2 particularités.


A son sommet, un gouvernail.
Sur l'horloge, le 4 … n'est pas conforme au IV des chiffres romains. Simplement parcequ' ils ne trouvaient pas ca esthétiquement cohérent. Recherches faites, effectivement :
http://balises.bpi.fr/vie-pratique/pourquoi-les-horloges-anciennes-affichent-elles-pour-le-4-en-chiffres

Valpo, la ciudad del perros.
Ici plus qu'ailleurs en Amérique Latine, le chien est roi. D'après Claudio et le guide du Free Tour, chaque chien ou petite meute a son quartier, ses habitudes.
Deux d'entres eux nous ont suivi du début a la fin de la balade.
Avant j'en avais un peu peur; a mon arrivée en Argentine il m'arrivait de changer de trottoir pour les eviter. Mais là ... d'une il y en a trop,
de deux, je ne sais pas pour quelle raison, mais ces chiens sont d'une docilité ! Mucho pacifico.




• toujours avoir des petites coupures (1000pesos) ou des pièces dans la poche.
1/pour les pourboires impromptus (que même si t'as pas envie parceque t'es radin mais que bon...) :
par exemple un gars vous charge ou décharge votre gros sac dans la soute du bus ... ou pour les employées de supermarché qui mettent les provisions dans le sac.
Avoir ces quelques sous à part évite de farfouiller dans votre porte monnaie/sac banane, et de montrer que vous avez des coupures de 10000 ou 20000 pesos...

2/ si tu te fais aggresser, tu donnes ca... pour te laisse le temps de reagit et heu... de courir ?
Quel optimisme...


immertion, ressenti
J'ai apprécié le fait d'être en immertion dans la vie chilienne. De belles rencontres et partager ensemble un repas, parler des ressemblances et divergences d'un pays à un autre...

Mais...
Fatiguant de se conformer au rythme de vie des autres. Déjeuner à 15h, se coucher super tard ... ce n'est pas dans mes habitudes. Ne pas décider toute seule ce que je veux voir ou faire, et faire la conversation ...
Mettre de coté mon caractère on solitaire/ pas toujours sociable, ca m'a un peu épuisée 😆😆





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